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Marseillan Bien Thau
14 novembre 2008

un élu de MBT agressé au conseil municipal du 13 novembre !

« Cosaque ! Sale cosaque ! Je vais te foutre mon poing dans la gueule si tu ne me rapportes pas les preuves de ce que tu dis ! Je n’ai pas laissé de dettes, t’es qu’un abruti, t’es même pas de Marseillan et tu ouvres ta gueule, je vais te la faire fermer moi ! (1)». C’est en ces termes fleuris que David Sauvade, conseiller municipal PS d’opposition, s’est fait cueillir à la sortie de la salle du conseil municipal par Jean Benoît, Maire entre 1993 à 2001. Joignant le geste à la parole, l’ancien maire s’est jeté à la gorge de David Sauvade pour l’étrangler ….

Que s’est il passé ? Lors du Conseil municipal du 13 novembre avait lieu la présentation de l’audit financier commandé par le nouveau maire, Yves Michel. Cet audit portait sur la gestion de notre équipe aux commandes entre 2001 et 2008.

Face aux attaques sur notre soit-disante gestion désastreuse, sur laquelle nous aurons l’occasion de revenir bientôt, David Sauvade, ancien adjoint au maire entre 2001 et 2008, a eu « l’irrespect » de rappeler la situation budgétaire de la commune en 2001, à savoir :

-         Faiblesse des recettes fiscales empêchant la modernisation de la commune

-         916 000 euros de factures impayées laissées dans les tiroirs par Jean Benoît

-         Engagement d’achat pour 1 400 000 euros de 135 hectares de salins fait par Jean Benoît pour agrandir les lagunages, et que l’équipe de Williams Méric avait dû honorer.

Le tout sans que David Sauvade n’insulte Jean Benoît, et sur un ton qui ne se voulait pas polémique.

Ce n’est pas la première fois que Jean Benoît dérape de cette manière : en 1997, notre étrangleur local, alors maire de Marseillan, avait tenté de faire subir le même sort à Charlette Marty, ex conseillère municipale (alors RPR, aujourd’hui UMP) qui s’était opposée à la création d’un village de vacances sur notre commune. Charlette Marty avait alors porté plainte et obtenu la condamnation de Jean Benoît. A Marseillan, PS et UMP ont au moins un point commun …

Comme Charlette Marty, David Sauvade a bien sûr décidé de porter plainte.

Marseillan Bien Thau compte bien ne pas se laisser intimider dans l’exercice de sa représentation. Il n’est pas question que nous cédions à une quelconque forme de pression. Une opposition forte et qui fait entendre sa voix est salutaire pour la vie démocratique de notre commune, car elle permet aux citoyens de se forger une opinion à la lumière des arguments avancés par les uns et les autres, quitte à ce que cela ne plaise pas à certains …

(1)    Nous nous excusons auprès de M. Benoît de ne pas citer intégralement la panoplie d’insultes qu’il a proféré à l’encontre de M. Sauvade.

Petite traduction : un cosaque est pour l’ancien maire un communiste (terme qu’il avait déjà utilisé dans un tract anonyme ordurier pour discréditer le candidat Méric en 2001). Pour M. Benoît, M. Sauvade n’est pas de Marseillan, puisqu’il n’y réside que depuis 1998.

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Commentaires
S
Tout le monde connaissait Jack l'éventreur mais personne ne connaissait Jean l'étrangleur !
L
Le Préfet de l'Hérault, Cyrille SCHOTT, ne considère pas la situation de Marseillan comme étant alarmante (La Gazette de Sète n° 142 du 20 novembre 2008)
D
Je vais tâcher de répondre, là encore sans polémique :<br /> <br /> Faire un audit peut permettre de se faire un gros coup de pub pour une nouvelle municipalité, mais à cela un coût : en l’occurrence 10 000 euros (cette fois-ci) pour le contribuable. Ça fait cher tout de même … <br /> Pourquoi aurions nous fait réaliser un audit en 2001 ? Nous n’avions pas besoin d’un cabinet « d’experts » pour nous confirmer que 916 000 euros de commandes faites sur le budget 2000 restaient encore à payer en 2001 ! Les fournisseurs se sont chargés de nous le rappeler gratuitement . <br /> Au cours de l’audit, M. Le maire (Yves Michel) a mené un procès à charge en se focalisant sur la période 2001-2008. Je lui ai rappelé qu’avant nous d’autres personnes avaient géré la mairie et que pour mieux appréhender la situation budgétaire actuelle, il fallait peut-être remonter un peu plus loin. <br /> C’est pour cela que j’ai rappelé cette fameuse histoire des 916000 euros. Pour moi, cela ne constituait pas une agression ! En termes comptables, on peut tiquer, mais il n’y a rien de répréhensible à faire traîner des factures. Nous avons eu une mauvaise surprise à notre arrivée en mairie et nous avons réglé ces factures. Point. <br /> Monsieur Benoît était au premier rang du public ; je l’avais vu et je m’étais déplacé pour le saluer quelques minutes auparavant. Je l’ai cité car M. Michel avait précisé que le public pouvait prendre la parole au même titre que les membres du conseil. Donc il pouvait me répondre plutôt que d’essayer de me coller un bourre pif à la sortie du conseil. A moins que Monsieur Benoît ne soit d’une timidité de violette et n’ose s’exprimer en public, ce que je doute par rapport à ses anciennes fonctions ; nous aurions eu un débat démocratique ; au lieu de ça nous avons eu une réaction de Cro Magnon indigne d’un ancien maire.<br /> Ceci est d’autant plus étonnant que j’avais pu le croiser à plusieurs reprises, alors que j’étais encore adjoint au maire, et jamais nous n’avons eu de discussions au cours desquelles l’un d’entre nous avait élevé la voix.
Z
pourquoi toujours revenir 7 ans en arrière puisque les finances de la ville étaient si mauvaises pourquoi ne pas avoir fait un audit à cette époque.Il n'était peut être aussi, pas utile, que mr sauvade cite mr Benoit et ensuite dire qu'il n'allait pas polémiquer là dessus puisque il était présent dans la salle lors de son intervention au sujet du résultat budgétaire de l'annnée 2001. S'il avait seulement employé le mot ancienne municipalité tout le monde aurait compris.
L
Marseillan aux Marseillanais !<br /> La France aux Français !<br /> Tiens tiens, nous avons déjà entendu ce discours !
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