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Marseillan Bien Thau
10 décembre 2008

La situation en 2001 (suite de l'audit)

En 2000, après étude des comptes de Marseillan pour chiffrer leur programme, Williams Méric et sa liste en avaient conclu qu’ils pourraient financer leurs propositions sans augmenter les impôts. Les comptes semblaient sains.

Que s’est-il passé alors ?

Les budgets présentés par Jean Benoît, maire de l’époque, et son équipe (dont faisaient partie Ludovic Fabre, Gérard Bruno, Marie Lefèvre, élus de la majorité actuelle) n’étaient pas sincères comptablement.

Il n’y avait aucun suivi des dépenses de la ville, un peu comme si vous payiez vos charges courantes sans jamais pointer vos relevés de compte.

Il en résultait souvent de mauvaises surprises à la fin de l’année !!!

Dans ce cas, lorsque les dépenses dépassaient les sommes prévues au budget de l’année, on faisait patienter les fournisseurs jusqu’à l’année suivante, pour ne pas faire de trou dans le budget et même laisser croire qu’il y avait des excédents. C’est ce qui s’appelle en jargon faire riper les factures.

En 2000, ce système approximatif s’est emballé. En vue des élections municipales, Jean Benoît s’est mis à dépenser beaucoup plus que ce que son budget ne le permettait, malgré un emprunt de 10 000 000 de francs (1 500 000 euros), emprunt qui avait provoqué la démission opportune de son adjoint aux finances, Georges Rifle.

En mars 2001, Jean Benoît et son colistier Yves Michel, désavoués par près de 70% des électeurs, perdent les élections et Jean Benoît quitte la mairie sans avoir présenté le budget 2001.

Williams Méric et son équipe, nouvellement élus, ont dû préparer un budget en catastrophe, en y incluant contraints et forcés « l’héritage » de M. Benoît : outre l’emprunt de 1 500 000 euros, Jean Benoît avait laissé dans les tiroirs pour 916 000 euros de factures impayées(1) et une promesse d’achat de 135 hectares de salins pour 1 220 000 euros qu’il fallait honorer.

Pas d’autre solution alors que d’augmenter les impôts de plus de 11%, et de revenir sur une des promesses de la campagne…

La période 2001-2008

Des marges réduites

Le système du « ripage de factures » pouvait laisser croire à une bonne santé de la commune; mais en outre, les taux d’imposition de Marseillan, parmi les plus faibles du département, ne laissaient en fait pas de marges de manœuvre financières aux élus. Une fois payées les dépenses courantes, il fallait systématiquement recourir à l’emprunt pour financer les travaux d’investissement.

Une ville sous équipée

Et pour éviter que les emprunts ne soient trop élevés, les travaux se faisaient à l’économie : construction d’une crèche pour 14 enfants ( !) achat par tranches du terrain pour construire l’école de Fontregeire (le temps de faire monter les enchères sur les terrains voisins) coûts de construction de l’école revue à la baisse (on supprime le réfectoire prévu et on fait manger les enfants dans le couloir), non-couverture des travaux de la maison des sports nautiques (nous avons fait restabiliser le bâtiment neuf qui se fissurait) ….

Absence de vision à long terme ? Choix électoraliste ? Dans le même temps, la commune s’agrandit, le nombre d’habitants augmente … et les problèmes structurels perdurent, que la ville ne peut résoudre faute de moyens :

-         Dégradation de notre station balnéaire,

-         Inadéquation entre la capacité de traitement des lagunages et la fréquentation estivale,

-         Embryon de structures d’encadrement pour la jeunesse,

-         Renchérissement du foncier suite au blocage du POS,

-         Inadaptation des voies passantes avec l’accroissement de la circulation,

-         Désertification économique du cœur de ville,

-         Zone artisanale en déshérence …

La suite au prochain épisode !

(1)Jean benoît a déclaré dans la presse, pour justifier son agression envers David Sauvade : « Je ne supporte plus qu’on fasse des allusions à ma supposée mauvaise gestion de la commune. Je veux apporter la preuve de leurs mensonges en vérifiant tous les comptes ». Nous on lui dit : « chiche ! » On a déjà pointé les comptes en 2001, ça ne nous dérangera pas de le refaire. Nous proposons de mandater pour cette tâche un conseiller de la majorité et un de l’opposition, de façon à que ce le rendu soit incontestable.

Durant toutes ses réunions de quartier, Williams Méric promenait ces factures impayées dans un carton. S’il avait été présent durant les 7 dernières années sur Marseillan, Jean Benoît aurait pu par lui-même vérifier les factures de ce carton et constater que nous ne racontions pas de blagues.

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S
Il y a un an Yves MICHEL achetait tous les exemplaires de la Gazette de Sète (on y parlait de la fiscalité locale dans les communes du Bassin de Thau) pour les distribuer gratuitement aux électeurs marseillanais.<br /> En effet, Yves MICHEL s'insurgeait de l'augmentation des impôts locaux à Marseillan !<br /> Un an après, dans le n° 152 de la Gazette de Sète du jeudi 29 janvier 2009, nous apprenons que le palmarès de l'augmentation de la fiscalité locale à Marseillan est reporté haut la main, par Yves MICHEL et son équipe, et ce, dès la 1ère année de son mandat !<br /> Aux Jeux Olympiques de l'augmentation des impôts locaux, Yves MICHEL est sur tous les podiums !<br /> Catégorie Propriétaires de maison individuelle:<br /> Médaille d'Argent (à un cheveu derrière Bouzigues)<br /> Catégorie Propriétaire d'appartement:<br /> Médaille d'Or<br /> Catégorie Locataire de maison individuelle:<br /> Médaille d'Or<br /> Catégorie Locataire d'appartement:<br /> Médaille d'Or<br /> Verdict sans appel du journaliste, cité en exemple par Yves MICHEL, il y a un an : Marseillan a le plus augmenté !<br /> Une fois de plus Yves MICHEL est pris en flagrant délit de faire le contraire de ce qu'il a dit aux Marseillanais !
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