Un conseil sans opposition
Le Conseil du 16 décembre était important, puisque étaient mis au vote les différents budgets de la commune, les subventions aux associations … Malgré cela, nous avons pris la décision de quitter la salle dès le début de la séance.
Pourquoi ? Parce que nous souhaitions revenir sur les événements relatifs au Conseil du 13 novembre.
Le 16 décembre donc, au moment des remarques sur le compte rendu précédent, André Giron, ancien premier adjoint, au nom du groupe Marseillan Bien Thau, a pris la parole et émit un certain nombre de critiques :
- Absence, dans le compte rendu de débat, des réponses apportées par le groupe Marseillan Bien Thau à l’audit financier,
- Instruction « à charge » de cet audit par KPMG,
- Refus de communication de documents aux élus de Marseillan Bien Thau,
- Climat d’intolérance qui a débouché sur l’agression physique d’un conseiller municipal d’opposition.
André Giron a continué ainsi : « Nous demandons l’application de la loi, dont vous [Yves Michel] êtes le garant :
- envoi aux élus, 5 jours à l’avance de tous les documents nécessaires aux délibérations,
- respect du droit d’expression des élus,
- respect de l’intégrité physique des élus
… Tous ces faits nous inquiètent. Peuvent-ils être considérés comme des événements isolés, ou bien traduisent t-ils une filiation avec des méthodes de gestion des affaires communales qui avaient cours à l’époque de Jean Benoît ? … A peine élus en mars 2008, Jean Benoît revient sur le devant de la scène. Il a portes ouvertes en mairie et semble être le 23ème homme de votre liste. Nous sommes en droit de savoir si vous l’avez missionné comme conseiller du maire et à quelles tâches ? Nous demandons avec la population des éclaircissements. Dans tous les cas, nous vous demandons de vous démarquer et de désavouer publiquement les agressions de Jean Benoît sur la personne de David Sauvade et de lui accorder les moyens de sa défense judiciaire, comme le prévoit la loi ».
Réponse en substance de Monsieur le Maire : « Je vous demandais seulement si vous étiez d’accord avec le compte rendu précédent. Monsieur Giron, vous êtes hors sujet. Je vous prierai à l’avenir de vous abstenir de faire ce type de discours et de respecter le règlement intérieur de notre assemblée ».
On connaît le talent de répartie de Yves Michel. Au lieu de répondre du tac au tac, comme il en à l’habitude, il a « botté en touche » sans nous donner d’arguments. On peut en déduire qu’il préfère ne pas condamner l’attitude, pourtant revendiquée dans la presse, de Jean Benoît. Est-ce à dire qu’il la soutient ? Son silence à ce sujet est lourd de sens …Et face à ce silence, nous avons préféré quitter la séance.
Nous reviendrons bien sûr très prochainement sur le budget 2009 ...