Menteur ! Menteur ! 2 : le retour
Sauf que si vous vous appelez Yves Michel, tout devient possible !
Ainsi, toujours au Conseil du 12 février :
Anne-Marie Seaume : « Monsieur le Maire, je m’élève contre votre choix de ne plus vouloir subventionner le passage du Mamobile à Marseillan. Nous savons tous l’intérêt de la prévention du cancer du sein. Comment les Marseillanaises qui n’ont pas de permis ou pas de voiture vont-elles faire pour se rendre au centre de dépistage d’Agde ? Allez-vous mettre à leur disposition la navette municipale ? Vous souhaitez par ce geste montrer que la ville veut réaliser des économies ; mais ne le faites pas sur la santé des Marseillanaises, alors que durant ce Conseil vous avez choisi de donner de grosses subventions à des associations qui n’existaient pas hier ! L’argent, vous le trouvez quand vous voulez ! ».
Yves Michel : « Madame Seaume, je ne vous ai pas interrompue dès le début, mais je ne sais pas de quoi vous parlez, le Mamobile passera cette année ! »
Yves Michel a raison : le Mamobile passera effectivement cette année encore à Marseillan. Non pas parce que le Maire ne veut pas annuler son passage, mais parce que le Maire ne peut pas annuler son passage !!!! (dommage, à une lettre près notre maire avait raison !).
Yves Michel a bien cherché à dénoncer ce contrat dès son arrivée (ben oui, parce qu’« il faut faire marcher les centres privés », a t-il dit à ce propos). Le « problème » (pour lui) est que le contrat signé par la municipalité Méric court pour 2 ans, jusqu’ à la fin 2009. Pour cette raison Yves Michel est contraint de patienter jusqu’à l’année prochaine … la suppression du Mamobile, c’est en effet intéressant financièrement pour notre maire : ça pourrait faire pas mal d’indemnités de plus pour ses copains élus ou pour subventionner les assocs de ses amis …
Et lorsque Anne Marie Seaume déclare que les élus de la majorité n’ont pas fait leur travail à propos de la fermeture d’une classe, des sorties classe de neige ou de leur absence durant la grève des enseignants, si vous vous appelez Yves Michel, le mieux est d’adopter un air surpris, puis indigné, en faisant mine de vous demander ce qui a pu passer par la tête des colisitiers de Méric pour vous interpeller (au hasard sur le travail de l’adjointe à l’enseignement) etc … etc …