Il y a 10 ans, « la bande de copains » s’estimait déjà beaucoup !
Nous interrompons nos programmes pour répondre aux interrogations des « blog nautes » désireux de savoir si une affaire comparable à celle des terrains Duvochel ne s’était pas déroulée dans le passé.
La réponse est malheureusement oui !
En 1998, Jean Benoit règne en maître sur la commune, mais une affaire va en partie provoquer sa chute.
La population Marseillanaise s’accroît en même temps que sont accordés des permis de construire, et rapidement, le besoin de créer une nouvelle école se fait sentir. La municipalité Benoit décide de bâtir cette école à Fontregeire, mais ne dispose pas de foncier. Elle arrête alors son choix sur un terrain privé ; elle fait estimer celui-ci par le service des Domaines qui rend son verdict : 54,82 francs le m² (on est encore en franc à l’époque).
Que dit alors Jean Benoit ? « Le prix de 54,82F/m² ne correspond pas au prix du marché ». Il fait voter une délibération le 7 septembre 1998 pour acheter le terrain à 160 francs le m², et y rajoute une prime de 39 925 f « de remboursement de frais relatifs aux raccordements du terrain aux divers réseaux », soit plus de 3 fois l’estimation domaniale. Cela ne vous rappelle rien ? Ludovic Fabre et Gérard Bruno, actuels adjoints au Maire et qui l’étaient déjà du temps de Benoit, votent pour.
Mais qui était l’heureux propriétaire du terrain acheté à prix d’or, aux frais du contribuable, et qui avait réalisé à l’époque un gain d’environ 355 000 francs par rapport à l’estimation domaniale ? Un certain Marc Rouvier, qu’on retrouvera en 2001 sur la liste Benoit, au côté d’Yves Michel, et depuis 2008 premier adjoint d’un certain Yves Michel…
Sans commentaire …
Cette histoire était restée inconnue du grand public jusqu’en 2001, au moment où un numéro de notre journal « La Pince » avait dénoncé ce scandale. Comme on garde tout, voici le numéro en question :