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Marseillan Bien Thau
18 décembre 2010

le Conseil municipal du 16 décembre : 1ère partie

Ah oui, zut, on a oublié de vous dire : un nouveau Conseil s’est déroulé jeudi 16 décembre. Il y avait 11 points à l’ordre du jour cette fois-ci, dont une bonne poignée devait donner lieu à des débats houleux.

Il n’en a (presque) rien été : Yves Michel s’est contenté de répondre formellement à nos questions.

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(Cliquer dessus pour agrandir)

Notre rubrique habituelle : l’humeur de Monsieur le maire

On l’a déjà dit ; avec Yves Michel, c’est un coup oui, un coup non. Certaines fois, il arrive énervé et s’enflamme alors que nos remarques sont anodines, d’autre fois il se veut consensuel et dit amen à tout ce que nous racontons. Le 16, il a expérimenté une autre méthode, que nous baptiserons « C’est bon ? Vous avez fini de parler ? Alors point suivant ». Méthode inédite et singulière, qui a fait durer le Conseil seulement 2 heures …

Point numéro 1 : protocole d’accord avec l’hôpital intercommunal

On explique la situation : en 1962, la commune de Marseillan avait cédé gratuitement les bâtiments et les jardins sis rue de l’Hôpital à l’hospice public de Marseillan, devenu par le biais de fusions l’actuel centre hospitalier du Bassin de Thau.

Cette cession gratuite devait durer tant que le centre hospitalier exercerait une activité dans ces locaux.

Or en 2002, le centre hospitalier, qui a besoin de sous, annonce qu’elle veut vendre ce bien.

Nous ne sommes pas d’accord et nous demandons que ce bâtiment, déserté depuis la construction de la nouvelle maison de retraite en 2000, nous soit restitué, conformément aux clauses de cession de 1962.

S’ensuit un procès, perdu en instance, mais gagné en appel en 2006. Le centre hospitalier du bassin de Thau se pourvoit alors en cassation.

Pour éviter que le procès s’éternise (en cassation, mais aussi parce que le centre hospitalier aurait pu relancer l’affaire sur des clauses indemnitaires), un accord transactionnel a été conclu entre la ville et l’hôpital, que l’on peut résumer comme suit :

-          Marseillan garde le bâtiment principal de 3157m² en mauvais état.

-          L’hôpital se réserve la maison de gardien, de « seulement » 676 m² avec ses dépendances, mais en bon état.

André Giron : « C’est une affaire ancienne, qui trouve une fin heureuse avec ce protocole transactionnel. Nous souhaitions garder le bâtiment dans le domaine public, afin de le transformer par exemple en maison des associations. Or nous apprenons un peu plus loin [dans le DOB, NDLR] que vous voulez vous débarrasser de ce bien aussitôt récupéré. Cela ressemble à une variable d’ajustement pour votre budget ».

Yves Michel : « Nous discutons actuellement de sa vente à un promoteur. Il transformerait l’ancien hôpital en groupe immobilier, avec comme consigne de respecter l’architecture de cette partie du centre-ville et de produire 30 à 45% de logement social ».

David Sauvade : « Faire du logement social, c’est bien. Maintenant, nous savons tous que pour rattraper notre retard en la matière, la majorité des logements sociaux devront être construits sur de nouveaux quartiers autorisés dans le cadre du PLU. Le logement social en centre ville ne comptera pas pour grand-chose. Les associations, par contre, ont un besoin criant en locaux. Il aurait été préférable de réserver ce bâtiment à leur usage. Si vous livrez l’ancien hôpital à un promoteur, où allez-vous loger les associations ? ».

Yves Michel : «l’école Maffre de Baugé va être étendue pour rassembler sur le même site le groupe scolaire tout entier. L’école Denis Bardou serait alors désaffectée, et c’est ce bâtiment que nous réserverions aux associations, qui a de plus l’avantage d’être proche de la MJC ».

C’est une proposition qui se tient … et que nous avions aussi envisagé de mettre en place. Mais comme on n’aime pas la dilapidation du domaine public communal, et comme on a une confiance toute relative dans les propos d’Yves Michel (l’alibi des logements sociaux pour masquer une opération immobilière), on a préféré s’abstenir.

Point 3 : fonds de concours

La suite de la dernière fois : Yves Michel a repris le chemin de Montpénèdre dans la voirie communale, en échange d’une subvention de 40 000 euros versée par son ancien propriétaire, le Conseil Général.

Nous nous étions élevés contre cette opération inopportune, vu que le chemin est complètement défoncé par les incessants va-et-vient des camions d’une entreprise installée sur place, Medithau.

L’addition vient de tomber : la remise en état de ce chemin coûterait, selon les estimations du Maire, 240 000 euros hors taxe !!!!

L’entreprise Medithau, responsable de la majorité des ornières, participera à hauteur de 85 000 euros au maximum.

David Sauvade : « Voulez-vous refaire l’intégralité de la voirie, qui mesure 1,5km ? »

Yves Michel : « Non, seulement une partie de ce chemin [environ 1km, NB] est concernée ».

David Sauvade : « le Conseil général avait évalué à 600 000 euros en 2003 la remise en état complète de ce chemin. Si on fait un pro rata avec votre estimation, on est loin du compte. Vous la sous-évaluez. Y a t-il d’autres partenaires sur cette opération ? ».

Yves Michel : « Si les 17 conchyliculteurs possédant des mas au bout de ce chemin veulent participer, leurs contributions seront les bienvenues. Sinon, le Conseil général viendra abonder à hauteur de 70 000 euros, déduction faite de sa subvention initiale de 40 000 euros [nous citons le maire sous toute réserve, n’étant pas certains de ses propos] ».

Admettons …. 240 000 – 85 000 – 30 000 = 125 000 euros. C’est la somme que devront débourser, au minimum, les Marseillanais pour refaire un chemin, qui n’était, jusqu’à avant hier, pas la propriété de la ville. Merci Yves Michel !!!!! Encore un exemple de bonne gestion !!!!!

Si on vous dit qu’on a voté contre, vous nous croyez ?

Point 5 : marché de maîtrise d’œuvre pour l’avenue de la Méditerranée

Le cabinet 2A2D a remporté le marché. L’objectif est bien sûr de rénover cette avenue qui mène de l’office du tourisme à la mer, mais aussi de mettre en place « une charte architecturale » à destination des commerçants riverains. « L’objectif, dit le cabinet, est de donner l’impression que l’on traverse une immense place, voire que l’on se considère comme dans une célèbre « ramblas » espagnole ». Mazette ! Rien que ça ! En attendant, on a voté pour le financement de l’étude, à 131 560 euros (c’est dans les prix) et on attend avec impatiente la maquette du projet … Et surtout les subventions … Là, on risque de patienter un peu plus ….

Point 6 : Contrat Educatif jeunesse

La CAF de Béziers subventionne toutes les actions de la ville en direction des enfants de 0 à 17 ans. Sont comprises les crèches, le centre de loisirs à l’année et des vacances scolaires, les formations BAFA etc.…Soit plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Sauf que la CAF demande de signer les contrats pour 2010 (oui, vous avez bien lu, 2010 !!!!) … sans les contrats, puisque, faute de personnel, elle n’est plus en capacité de le faire !!!! Véridique !!!!!

David Sauvade : « Voilà un exemple de plus du délitement des services publics ! C’est dramatique !!!! La mort dans l’âme, nous nous abstiendrons sur ce point, n’ayant pas d’éléments pour arrêter notre opinion ».

Yves Michel : « Sachez que je partage totalement votre point de vue. Mais il faut faire avec les seules informations à notre disposition ».

Merci Sarko !!!!!

La suite du compte rendu très Bien Thau, avec un « gros morceau », le DOB et son analyse …

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Commentaires
J
Quand Michel aura vendu l'Hopital ...il lui restera qu'à faire la charité !
R
Sauf que le FMI de Michel, c'est notre porte-monnaie ! Sur le coup, çà fait moins rire ...<br /> Et la vente de l'hôpital va raporter combien à la Commune ?<br /> Parce que j'ai le souvenir que notre Maire s'y entend mal, question vente de bien communal...
D
Michel va pas tarder à faire appel au FMI pour payer ses factures !!!
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