Un conseil explosif !!!
Vous avez été nombreux à faire des commentaires sur le dernier conseil municipal. Voici donc un peu en retard notre compte rendu vécu de l’intérieur (c’est un peu long ; il y avait plein de choses à dire ; j’y ai bossé dessus tout le week-end. Enfin, durant les moments où mon fils faisait la sieste ou du moins quand il daignait la faire… Un élu a aussi une vie de famille !!!!).
Combien de temps a duré le Conseil du jeudi 7 juillet ? 2 heures 10 pour l’opposition, environ 3 heures pour la majorité. Non, ce pas l’éternel débat « selon la police » et « selon les manifestants » qui recommence : A 20H15, nous avons vidé les lieux en signe de protestation, laissant les élus d’Yves Michel se débrouiller entre eux.
Récit d’une soirée riche en rebondissements ….
Point 1 et 2 : C’est froid.
Demande de subventions pour l’avenue de la Méditerranée
Contrairement à son habitude, Yves Michel avait mis les petits plats dans les grands pour parler de son projet de requalification de l’avenue de la Méditerranée. Le cabinet d’archi était venu nous présenter en une vingtaine de diapositives ce à quoi devrait ressembler l’artère principale de notre station balnéaire à l’horizon 2013.
Comme nous n’avons pas de copie des diapos à vous fournir, vous allez vous contenter de notre description que l’on espère compréhensible :
- Partant du rond point d’entrée, avec en perspective le front de mer, la partie droite de la chaussée sera supprimée pour former une vaste esplanade. La circulation se fera à double sens sur la partie gauche, amputée de ses places de parking.
- Les espaces réservés aux piétons et aux véhicules seront matérialisés soit par des palmiers, soit par des bitoniaux en forme de crabe (tiens, on croyait que le crabe c’était super ringard, selon Yves Michel !!!).
- Les riverains du bout de l’avenue de la Méditerranée, rendue totalement piétonne sur les derniers mètres, pourront accéder à leur domicile grâce à un système de « bip » avec des bornes rétractables.
- La nuit, l’avenue sera rétro éclairée au sol façon « porte clé de la Marianne ». Attention les yeux !!!
Pour résoudre l’anarchie des façades commerçantes, les architectes ont prévu (c’est pas une blague) un système de « cache misère » standardisé, en stuc et en forme d’arche, qui sera installé devant chaque établissement, que les commerçants pourront personnaliser avec leurs enseignes. Les terrasses devront d’ici à 2 ans répondre aux mêmes critères. On ne sait pas trop quel pourrait être le résultat final, ni dans quelle mesure la municipalité pourra forcer les commerçants à se conformer à ces prescriptions qui resteront à leurs charges (les propriétaires des fonds de commerces étant souvent différents des propriétaires des murs, chacun va se renvoyer la balle pour ne pas payer les travaux, une jolie pagaille en perspective).
Ceci dit, le projet est sympa mais à un coût : 5 millions d’euros !!!!! Ça fait cher le mètre linéaire !!!!
L’ami Yves a écouté attentivement nos remarques, y répondant par un Invariable « Oui David, Oui Williams, vous avez raison » sur les poubelles, le sens de circulation, les livraisons, les subventions, les bouchons, les déviations et tout ce qui finit en « on ». Bref, que du consensuel.
Point 4 : c’est tiède
Avis sur le projet départemental de coopération intercommunale
L’Etat a décidé de réduire le nombre d’EPCI (1) dans le département de 29 à 21. Pourquoi pas ? Sur ces 29 EPCI, 15 ont moins de 10 000 habitants, ce qui est peu pour rationaliser les dépenses et peser d’un poids politique important.
En ce qui nous concerne, L’Etat préconise la fusion CCNBT (autour de Mèze) de Thau Agglo (nous) et de la CAHM (autour d’Agde)
Yves Michel : « Nous allons maintenant évoquer la fusion des agglos. Des questions ? »
Williams Méric : « Quel est d’abord votre avis ?».
Yves Michel : « j’y ai déjà répondu au cours du dernier conseil d’agglo auquel vous avez assisté ».
Williams Méric : « Le public de ce soir n’y étais pas ».
Yves Michel : « Je vais donc redire la même chose : J’y suis favorable. Marseillan se retrouvera ainsi au centre du nouveau périmètre d’agglo, qui est notre bassin de vie. 50% des Marseillanais travaillent sur Hérault Méditerranée, les caves d’Agde et de Marseillan ont fusionné, et nos cultures marines se trouvent sur l’agglo de Thau. C’est une bonne nouvelle de voir l’ensemble de nos activités économiques enfin réunies dans une même entité.
La politique jeunesse de notre ville sera également mieux suivie. Outre les partenariats développés avec les communes de Florensac, Pomerols et Pinet, vous savez que nos étudiants fréquentent aussi bien les établissements scolaires de Sète que d’Agde, voire de Pézenas.
Le travail de Thau agglomération en matière de préservation de notre environnement est essentiel, par le biais de sa compétence assainissement. Pour parfaire cette politique, il convient d’y associer l’ensemble des communes du bassin versant, celle de la CCNBT autour de Mèze mais aussi celles d’Hérault Méditerranée.
Pour le tourisme, la coopération intercommunale est de mise et déborde du cadre de Thau Agglo. J’en veux pour preuve la signature récente du contrat d’extension de la desserte de l’aéroport de Béziers-Vias par bus vers notre commune. Cependant, une fusion à 3 pour une compétence aussi importante que le tourisme ne sera pas suffisante pour se faire entendre à une plus grande échelle.
Enfin, nous savons tous que les aides de l’Etat, de la Région et du Département à destination des communes sont en baisse. Cette fusion à 3 et la superposition des compétences permettra d’obtenir un nouveau souffle financier (2) ».
Williams Méric : « Nos camarades Jeanine Théron et André Giron voteront contre ce projet de fusion, qui est selon eux purement politique, car destiné à tailler un fief à François Commeinhes, maire UMP de Sète en échange d’une circonscription législative laissée au maire UMP d’Agde, Gilles D’Ettore. Le reste du groupe Marseillan Bien Thau s’abstiendra, pour les motifs que je développerai plus tard, mais que vous comprendrez, après un historique nécessaire.
- Il existait une « charte vigne et étangs » avant 2001, dont faisaient partie les communes adhérentes à la communauté de communes d’Agde, avec la ville de Marseillan, les communes de la CCNBT (Gigean en été membre à l’époque) et certaines de la CABT, dont Sète, Frontignan et Vic la Gardiole.
- Gilles d’Ettore et François Commeinhes, élus en 2001, ne s’entendent pas pour créer une agglo regroupant la future CABT et Hérault Méditerranée. Chacun rejette sur l’autre la responsabilité de l’échec. Dommage, car maintenant ces deux maires approuvent ce périmètre. Mais je pense qu’il fallait que les deux ténors de l’UMP se partagent le pouvoir sans pour autant se faire de l’ombre, bien que je ne sais pas de quel côté était vraiment le soleil à cette époque.
- Toutefois, malgré leurs désaccords, les deux élus s’entendent pour mettre fin à la charte présidée par Jacques Adgé, maire de Poussan.
- Le 1er acte de la formation de la CABT fut la mise en place d’une charte d’engagement de la part des 8 communes adhérentes, laquelle stipulait que la CABT se construirait sur des valeurs de proximité et d’intérêts généraux et non pas sur des méthodes que nous réprouvons, comme à la CAM (3) (Montpellier).
- Le 2ème acte de la pièce se passa en interne, lorsque la ville de Frontignan a souhaité quitter la CABT pour celle de Montpellier. Il faut rappeler les conditions d’élection de François Commeinhes à la tête de la CABT et l’humiliation qu’il avait fait subir au représentant de la 2ème ville de l’agglo (4), en essayant de reléguer Pierre Bouldoire à la dernière vice-présidence. Je suis heureux tout de même que Pierre Bouldoire n’ait pas agit de la sorte, en retour, à l’encontre de F Commeinhes et de vous-même, montrant beaucoup plus d’intelligence politique et de respect vis à vis des populations que vous représentez. Pour en revenir à nos crabes et raisins, François Commeinhes et l’ensemble des autres communes se sont opposés à ce départ qui risquait de faire imploser l’agglo.
- Le 3ème acte, s’est déroulé lorsque Francis Gély, alors maire de Florensac, a manifesté sa volonté de rejoindre la CABT et de quitter Hérault Méditerranée. Tout fit croire au maire de Florensac que la CABT lui ouvrait les bras. Francis Gély avait reçu des assurances de François Commeinhes. Mais surprise, au moment du vote solennel, Francis Gély subit une véritable humiliation publique : François Commeinhes appelle à rejeter l’adhésion de Florensac.
- Le 4ème acte fut porté en commun par Frontignan et Sète. François Commeinhes fait volte face, est « séduit » par les charmes de Georges Frêche et propose l’adhésion de la CABT à la CAM, proposition à laquelle se joint Frontignan qui voit entre autre un moyen de se désengager de l’emprise de Sète. Les 2 adversaires de toujours se trouvent alors côte à côte pour répondre aux sirènes montpelliéraines. J’ai alors porté avec Didier Sauvaire maire UMP de Balaruc-les-Bains la fronde des petites communes qui ne souhaitaient pas que notre agglo devienne le lac de Montpellier, transformé en communauté urbaine et effaçant les communes. Je rappelle qu’à cette époque feu Georges Frêche souhaitait que l’étang de Thau soit réservé à 60% au tout tourisme. Résultat des courses : nous avons réussi à écarter les appétits montpelliérains contre Frontignan et Sète qui s’étaient déjà mis à table.
- En même temps, j’avais provoqué une entrevue avec Gilles d’Ettore et Didier Sauvaire afin de demander à Hérault Méditerranée d’envisager un regroupement avec la CABT. Le projet ne déplaisait pas au maire d’Agde et nous avait confortés dans cette demande.
- En 2008, la CABT échappe à François Commeinhes, et Pierre Bouldoire en prend la présidence. Le projet de gouvernement sur les circonscriptions législatives se prépare et l’ancienne 7ème circonscription de l’Hérault éclate pour ramener Sète et Agde dans la même circonscription et écarter Mèze (qui se retrouve avec Ganges) et Frontignan. Peut-être doit-on y voir un essai de garder une circonscription apparemment plus favorable à l’UMP ?
- En 2011, les maires d’Agde et de Sète se retrouvent autour d’un projet de fusion à 3.
Alors que penser de cette mascarade, si elle n’entraînait de grave conséquence pour le développement de nos communes et l’épanouissement de nos populations ?
Pour notre part, nous avons toujours milité pour un rapprochement avec Agde qui est indéniablement notre bassin d’habitat. Cependant ce rapprochement ne pourrait s’effectuer qu’avec un bassin de Thau uni et responsable de son environnement avant toutes choses.
Aujourd’hui, il nous est demandé notre avis sur un périmètre qui va de fait engager la mise en commun des compétences des 3 intercommunalités. Le préfet à des ordres : diminuer le nombre des intercommunalités. Soit. Cela se défend en termes d’économies publiques. Cependant faire une union sans pour autant pondérer les conséquences financières sur les charges des familles marseillanaises est imprudent.
Aujourd’hui, Monsieur Michel, vous faites déjà subir aux Marseillanais la plus haute des pressions fiscales que nous n’avons jamais eues auparavant. Vos choix politiques nous laissent penser que cela est loin d’être fini. La crise économique et les soubresauts de la finance internationale continuent de nous frapper de plein fouet et tendent à s’aggraver.
Les prédictions bancaires sont moroses avec des taux d’intérêts qui risquent de bondir de 2 points dans les mois à venir. Ce que je craignais risque d’arriver, avec vos considérables emprunts à taux variables. Si les taux explosent, vous serez contraint de réagir par une hausse d’imposition terrible.
Ce mariage à 3 malheureusement ne prend pas en compte les conséquences financières que les Marseillanais auront à subir, par exemple sur la compétence assainissement. En plus, nous perdrons des compétences liées étroitement à nos politiques municipales que sont le nettoyage de la voirie et l’entretien des espaces verts. Je sais que vous êtes un fervent défenseur de la privatisation à tout va. Mais éloigner de telles compétences est dangereux pour une commune comme Marseillan qui ne maîtrisera plus ses services essentiels aux Marseillanais.
Ainsi, au nom du groupe Marseillan Bien Thau, nous affirmons être pour la définition d’un périmètre à 3 englobant CABT, CCNBT et Hérault Méditerranée, mais demandons qu’avant toute création soient débattues les conséquences financières et de compétences avant de donner quitus au Préfet. Pour cette raison nous allons nous abstenir aujourd’hui sur cette propositions et demandons officiellement que chaque compétences soient acceptées ou rejetées au regard de leurs conséquences financières sur les familles, et au regard de la perte de service de proximité ».
Ça chauffe …
Yves Michel : [avec un sourire en coin] « Vous êtes logiques, comme d’habitude : vous êtes pour la fusion, mais vous vous abstenez ! Je ne comprends rien à votre position ».
Williams Méric : « C’est pourtant clair : nous sommes pour la réunion des 3 agglos, mais pas à n’importe quelle condition, c’est vous qui ne voulez rien comprendre ! Vous pouvez sourire, mais le sujet est sérieux. Nous avons une opinion, à la différence de vous, qui n’aviez pas souhaité prendre part au vote, lorsque Frêche voulait absorber Marseillan dans la CAHM !!! ».
David Sauvade : « Disons pour simplifier et pour employer des termes accessibles pour vous, nous trouvons la mariée jolie, mais nous voudrions savoir ce qu’il y a dans la corbeille avant de nous engager ».
Yves Michel : « Vous voulez coucher avant, en fait. Nul ne peut savoir ce que l’avenir sera fait. Le préfet vous demande une position de principe. Êtes-vous pour ou contre ce périmètre ? La question est aussi simple que cela. Cela ne préjuge en rien de la suite. Votre position est incohérente et un petit maire n’a pas les moyens d’influer sur l’avenir ».
Williams Méric : «Comment ça, « un petit maire » ? »
Yves Michel : « C’est le terme que vous avez employé »
Williams Méric : « J’ai parlé tout à l’heure de maires de petites communes, et non pas de « petits maires ». C’est péjoratif. Je vous rappelle que ce sont les élus des villes les moins importantes de Thau Agglo qui ont su refuser la fusion avec la CAHM, contre les villes de plus de 10 000 habitants ».
Ça brûle …
Williams Méric : « Vous ne savez rien de l’avenir, dites-vous, et moi non plus. Raison de plus pour être prudent !!!!! Quelle garantie avez-vous que le préfet acceptera de renégocier les compétences des différentes agglos ? Le schéma départemental est conduit à marche forcée par volonté politique !!! »
Yves Michel : [répondant à une question d’Anne-Marie Seaume] « Soyez rassurée, chaque agglo pourra choisir les compétences qu’elle voudra mettre dans le panier [signes de dénégation de Williams Méric]. Qu’est qu’il y a Monsieur Méric ? Lors d’une fusion entre agglos, les agglos peuvent choisir de transférer ou non leurs compétences. Ayez l’obligeance de vous abstenir de toute simagrée lorsque je parle ».
Williams Méric : «C’est un mensonge ! Les compétences sont transférées de fait. Demandez un délai au préfet pour négocier cette fusion dont les conséquences en l’état pourraient être dévastatrices pour le budget des ménages. Songez que l’agglo de Béziers est obligée de lever une ligne d’impôts supplémentaire …
Le micro de Williams Méric vient d’être coupé par Yves Michel
Yves Michel : « Passons maintenant au vote. Qui est pour ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? »
Nous : « Brrr, Brrr, Brrr ».
C’est mal fait, mais je ne sais comment rendre un bruit de chaises. Puisqu’on nous coupe la parole, et puisque Yves Michel préfère ses intérêts politiciens aux intérêts des Marseillanais, inutile de continuer davantage la séance. Nous nous sommes barrés à 20H15.
Pour en revenir à nos moutons : Yves Michel se comporte, comme à son habitude, en élu irresponsable. Notre maire n’en est pas à son coup d’essai. Il nous a servi le même discours sur le PPRI : En 2 mois de tractations avec les services de l’Etat, il aurait pu obtenir des assouplissements. Au contraire, il a cherché à apparaître devant eux comme le zélé serviteur du gouvernement, disant « amen » à tout. Lorsque nos concitoyens s’en sont offusqués, sa réponse était toute trouvée : . « Je n’y peux rien, l’Etat a décidé à ma place ».
Pour les fusions des agglos, on sent le même raisonnement poindre. Yves Michel souscrit au rapport de l’Etat pour se faire bien voir. Quel en sera le résultat pour Marseillan ? Ce n’est pas son problème, car à ce moment là si cela se passe mal, l’Etat constituera un parfait bouc émissaire !!!! Vive l’Etat UMP, A bas l’Etat UMP !!!!! C’est selon son humeur du moment : maire UMP quand ça l’arrange, maire « apolitique » quand ça ne l’arrange pas…
Anecdote : au début de la séance, les élus de la majorité n’étaient que 14. Si nous avions quitté d’emblée la séance, le conseil n’aurait pas pu se tenir, vu qu’il faut être au moins 15 pour délibérer. 10 mn avant notre départ, l’arrivée de MFD, l’adjointe à la culture, a permis à la majorité d’avoir finalement le Corum. Y’en a qu’ont du bol !!!! Heureusement que le maire avait justifié l’augmentation de 30% de ses adjoints par une plus grande présence !!!!
1) EPCI : Etablissements Publics de Coopération Intercommunale. En clair, les syndicats intercommunaux, les communautés de communes ou communautés d’agglo.
2) Yves Michel fait référence au CIF, le Coefficient d’Intégration Fiscale. En clair toujours (je ne sais pas pourquoi on utilise autant de sigles, sauf pour que les politiques les utilisent pour se la péter en réunion publique) plus vous déléguez de compétences à une agglo, plus les aides de l’Etat sont importantes. Yves Michel se contredit encore une fois en déclarant par la suite que l’Etat n’imposera pas la fusion des compétences. Mais il n’est pas à une contradiction près …
3) Ne pas confondre la CAM (Communauté d’Agglo de Montpellier) avec la CAHM (Communauté d’Agglo Hérault Méditerranée).
4) En 2003, Pierre Bouldoire se présente contre François Commeinhes pour l’élection de président d’agglo. Le maire PS de Gigean « trahit » son camp en apportant son suffrage à Commeinhes. Le maire UMP de Sète, une fois élu, décrète les vice-présidences non pas en fonction de la taille des communes, comme il est d’usage, mais en fonction des services rendus à son élection. Indignés, les maires des « petites communes » s’étaient alors désistés tour à tour pour faire remonter le maire de Frontignan dans la liste des délégations.
En 2008, Commeinhes cède sa place à Pierre Bouldoire, qui, pas rancunier, nomme premier vice président le maire de Sète, celui-là même qui avait tenté de le mettre au placard 5 ans plus tôt …
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F17%2F44%2F486970%2F93198843_o.jpg)