La grande braderie a commencé ! (2ème partie)
On a vu que côté subventions, ce n’était pas gagné (voir articles précédents). Alors, que reste t-il à notre maire, s’il ne veut pas emprunter 3 7000 000 euros pour payer ses investissements et mettre Marseillan réellement en faillite ?
Il lui reste à vendre …. Le patrimoine communal.
Là encore, Yves Michel a décidé de ne pas y aller avec le dos de la cuillère : tout doit y passer !!!!
Voici la liste à ce jour des biens communaux mis à la vente :
La serre municipale (achetée 30 000 euros, vendue 2 500),
les terrains de foot,
le terrain du Luna Park,
un « port à sec » à Marseillan plage (1),
le terrain des puces communales,
et dernièrement, nous l’avons appris par la presse (et non en Conseil municipal, comme le voudrait pourtant l’usage) l’ancien camping municipal du Gourg de Maffre.
Et pourquoi pas vendre la mairie, tant qu’on y est ? Les élus se réuniraient alors et feraient leurs permanences dans les cafés du coin … une idée à creuser …mais on croit savoir qu’ils y ont déjà pensé !!!!
On blague, mais en réalité il est dramatique de voir ainsi brader ainsi le patrimoine communal pour des travaux de voirie ! Travaux qui pouvaient être, on le répète, étalés sur plusieurs années.
Certains diront : « Oui, mais Méric avait déjà en son temps vendu des terrains communaux ! » A la différence que les terrains cédés ne représentaient aucun « enjeu stratégique ». En échange de quoi, pressentant la nécessité de créer une réserve foncière pour accueillir la gendarmerie, nous avions acquis 4 hectares au lieu dit « Les Belles ». C’est grâce à cela que Yves Michel a pu présenter son projet de création de gendarmerie au dernier Conseil.
Ainsi, vouloir se débarrasser des 3,3 hectares du camping municipal est à notre sens une erreur grossière. Ce terrain, utilisable uniquement en espace loisirs, est situé juste à l’entrée de Marseillan plage. Si Yves Michel voulait restaurer le site (nous sommes d’accord avec lui pour dire que le camping n’est plus exploitable tel quel) pourquoi n’avoir pas souhaité y accueillir un partenaire privé et, en échange du loyer annuel, organiser sur le reste du site un espace de détente pour les familles, ce qui manque cruellement sur notre station ? Pourquoi ne pas avoir relancé notre projet de création d’aire de camping cars également ? Ce qui serait porteur économiquement en basse saison et règlerait le problème des vidanges sauvages et du stationnement anarchique. On pouvait imaginer une multitude de possibilités sans forcément vendre !!!
(1) Pour les spécialistes, à noter que Yves Michel a estimé à 600 000 euros le port à sec et le Luna Park et qu’il a déjà considéré cette somme comme une recette d’investissement dans son budget primitif. C'est-à-dire que si la vente ne se fait pas cette année, ce n’est plus 3,7 millions qu’il faudra emprunter, mais 4,3 millions !!!!!